Je pense, Amour, que
ma Sainte est ta sœur.
Tu es petit, et basse est sa stature ;
Tu es, Amour, plein d'une aigre douceur,
Elle ha en soy une clemence dure ;
Tu as des traictz qui font grieve blessure,
Son œil luy sert de flesche forte et roide ;
Mais en un poinct differez de nature :
Tu es trop chauld, et
ma Sainte est trop froide.